Les élections communales s’annoncent à grand pas au Bénin. Dans la fièvre politique et électoraliste, les candidats déjà sur le starting-blocks affûtent leurs armes en attendant le signal de la Cena. En amont, nous avons choisi d’aller à la découverte d’un homme, aux multiples facettes dont les actes et le parcours témoignent de sa personnalité. Portrait d’un homme politique discret mais influent.
Diplomate de carrière, Daouda Sabi DRAMANE connu sous le nom de Aladji Daouda est l’un des hommes politiques dont les qualités intrinsèques précédent leur personne. Né à Tchaourou le 30 septembre 1977, le fils *TOURE* de Kadéra, quartier populaire du premier arrondissement de Parakou débute comme tous les enfants de son âge par l’école primaire. Dès son jeune âge, il se démarque par son leadership et son engagement à défendre l’intérêt commun en oubliant parfois sa propre personne. Ce qui fait de lui, l’un des enfants dont la vivacité, le courage et l’intelligence imposent l’admiration de son environnement. Admiré pour sa capacité d’adaptation, le jeune Daouda, devenu un Lycéen renforce sa passion de défendre les autres. Ses camarades de promotion au Lycée Mathieu Bouké de Parakou, l’adulaient grâce à sa facilité de communication avec tout le monde.
Il décroche avec succès son baccalauréat en 1998 et se lance dans des études administratives en s’inscrivant dans la fine fleur de l’élite béninoise de l’École Nationale d’Administration (ENA) de l’université Nationale du Bénin devenue ENAM (École Nationale d’Administration et de Magistrature) de l’université d’Abomey-Calavi. Il en ressort quelques années plus tard avec le diplôme du cycle l de l’ENAM, en Droit et Administration Générale option Diplomatie et Relations Internationales. Il est également titulaire de plusieurs Masters en Relations Internationales obtenus au Bénin (ESAE) et en RDC ( Université Pan- Africaine du Congo). El hadj Daouda a joué plusieurs rôles déterminants dans les mouvements estudiantins notamment le Bureau Union d’ Entité de son école, dans les associations de ressortissants et autres, confirmant le jeune leader. Déjà aguerri sur les notions politique depuis son Parakou d’enfance, passant par l’université et aussi par la vie active Daouda Sabi DRAMANE réussi a conquérir le cœur des grands d’alors.
Militant politique des premières heures du système démocratique, le tout brouillant jeune homme à l’allure innocente, parvient à se faire un nom dans l’arène politique. D’abord aux côtés des lieutenants du Feu Albert Téovoédjrè, il se démarqua par ses prises de positions et sa capacité à analyser les situations au sein du mouvement Notre Cause Commune et à travers le mouvement politique Alhéri avec El Hadj Mouhamadou Dabara.
Les barons d’antan, Lolo Chidoac, Feu Amadou Moutari, feu Liliwane MAMA SANNI ainsi que d’autres hommes politiques lui font appel pour le poste de Secrétaire général du Mouvement Assiri à l’aube de la décentralisation. Un poste qu’il assure avec brio et se classe parmi les jeunes espoirs politique de sa commune, Parakou. Après l’échec de Asssiri en 2003 pour les élections communales et municipales, le nouveau fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères et de l’Intégration Africaine retourne à Cotonou pour s’occuper de sa jeune carrière.
Il se tient à l’abri des milieux politiques et des apparitions publiques mais continue le combat dont il se réclame, celui de défendre l’intérêt de ses pairs. Secrétaire général du Syndicat des agents du Ministère des affaires étrangères, malgré ses nombreuses missions diplomatiques à l’étranger, il fut l’une des épines aux pieds du gouvernement béninois jusqu’à la fin du régime Yayi.
Revenu en politique en 2015, Daouda Sabi DRAMANE, se classe dans le rang du Parti Alliance soleil. Il réussit à se faire élire conseiller municipal en 2015. En 2017 il repartit pour des représentations diplomatiques pour le compte du Bénin en Afrique du Sud.
Membre fondateur de l’Union Progressiste, Daouda Sabi DRAMANE revient à la charge et se positionne en tête de liste dans le premier arrondissement pour les élections communales de mai 2020. <<Ne jamais trahir Parakou>>, le cri du guerrier urbain résonne aujourd’hui dans toutes les sphères politiques. L’homme de cœur prône une fois encore l’unité, la cohésion sociale et l’engagement citoyen pour un Parakou révélé.
Progresser dans une ambiance d’intégration, du vivre ensemble et de gestion efficace des ressources tels sont entre autres les idéaux politique du silencieux comme on l’appelle souvent. Ce dernier reste en parfaite harmonie avec les valeurs sacrées de son parti, l’Union Progressiste représenté par le Baobab signe de force et d’unité.
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