La vague des démissions se poursuivent au sein des partis politiques. Comme un complot, les responsables des partis en lice pour les communales se retrouvent confronter à des départs massifs de leurs leaders pour des raisons qu’ils justifient. Ce mercredi 29 avril 2020, c’est le tour de Mamadou Orou Gongon, membre fondateur du Bloc Républicain d’annoncer son départ.
Le natif de l’arrondissement de Manigri précisément du village d’Ikanni, Mamadou Orou Gongon veut exprimer à travers cet acte son mécontentement suite à son positionnement pour les communales de mai prochain. La nouvelle qui n’était qu’une rumeur selon certains au sein du parti du cheval blanc a été très vite confirmée par l’intéressé qui se retire avec ses lieutenants.
Coordonnateur du parti dans la zone de Bassila depuis sa création, ce dernier à travers deux déclarations (lire ci- dessous), quitte non seulement le parti mais aussi jette l’éponge en tant que membre fondateur. Avec lui, il emporte son vice-coordonnateur Amidou Banzou, le chargé des affaires sociales Moutawakilou Chabi, le représentant des sages de Manigri Baba Sourou, tous des membres actifs de la coordination indirectement avec leurs militants.
D’après nos sources le leader du parti républicain dans la commune de Bassila s’offusque de son positionnement sur la liste de son ex parti. En tant que membre fondateur, il a été placé dans son propre arrondissement suppléant du deuxième titulaire. Un crime de lèse-majesté que n’acceptent pas ses militants qui lui recommandent de se retirer.
Il faut souligner que depuis quelques semaines avant la publication des listes, certains responsables aînés au sein du parti du cheval cabré dans l’arrondissement de Manigri étaient accusés par le coordonnateur de tordre le coup aux règles fondamentales préétablies à des fins inavouées selon les démissionnaires.
Par ailleurs annoncent-ils, le parti du Baobab, l’Union Progressiste (UP) est désormais leur destination. Ce choix a été fait et facilité grâce au leadership éclairé de l’honorable Souwi Oba et du Secrétaire Général de la HAAC, Julien Akpaki. En attendant, les candidats le 17 mai 2020, les partis politiques sous injonction de la Cena et le contrôle de la HAAC, poursuivent les enregistrements de leurs messages dans les organes de presse dans le cadre de la campagne électorale prévue pour le vendredi 1er mai 2020.
Leparakois