Cela fait trois ans que l’union entre trois leaders politiques de Parakou a été célébrée. Après plusieurs années de combat individuel parfois en rivalité, Rachidi Gbadamassi, Charles Toko et Samou Seidou Adambi trouvaient nécessaire de se mettre ensemble pour des actions concertées au profit de la ville de Parakou. Trois ans après, Icham Orou Soua, un jeune activiste Parakois connu sous le sobriquet de “Citoyen intègre” se demande ce qu’est devenu le trio. C’est à travers une opinion dont en voici l’intégralité.
06 octobre 2018! Une date, un évènement suprise pour l’opinion. Contre toutes attentes, du moins pour nombre de Parakois, trois grosses figures de la classe politique locale célébraient une inédite union entre elles. Ce jour là, la place Bio Guerra noire de monde a été la tribune parfaite pour de grands discours, les uns après les autres présentant la convergence de point de vue des trois acteurs politiques comme le salut de la population de la cité des kobourou. Toko, Gbadamassi et Adambi, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, officialisaient leur mise en ensemble, qui s’est révélée circonstancielle, puisqu’une union visiblement sans lendemain. Qu’est-ce qui n’a donc pas tourné rond?
C’est un secret de polichinelle que le torchon brûle depuis peu entre ces trois dinosaures. Ont-ils renoncé au bien commun de la population qui était mis en avant pour justifier la célébration de cette “union”, au profit de leur égo ?
De 2018 à ce jour, j’essaie de voir ce que Parakou a tiré concrètement de ce trio si ce n’est des éternelles fausses promesses. Néanmoins je peux avouer que dès lors que la guerre de leadership s’est installée entre « nos Tontons » Parakou a retrouvé ses cadres qui étaient jusqu’ici dormant. Pour preuve le réveil du Ministre de l’Eau et des Mines ; la présence de l’ancien Maire aux côtés de la jeunesse ces derniers jours et bien entendu les différentes interpellations du « Buffle » à l’endroit du Gouvernement au profit de Parakou. Notre ville ne peut pas regorgé de tous ces cadres politiques et souffrir de ces maux. Ce trio devrait accoucher plus qu’il en a avorté. La population Parakoise devrait gagner plus de ce trio malheureusement ce n’était que de la poudre aux yeux.
Bientôt les élections ; ils vont encore revenir avec le même argument, le même refrain et pourquoi pas le même système de jeu. D’ailleurs cela a déjà commencé avec l’organisation tout azimut de plusieurs compétitions de football. Ce qui est marrant c’est que tous ces tournois se jouent sur un seul et même terrain.
Pendant ce temps, plusieurs fois champion du Bénin « les buffles du Borgou » n’ont toujours pas eu droit à un stade aux normes FIFA. C’est à dire que Parakou malgré tous ces cadres politiques proches du Gouvernement et malgré son statut de troisième ville du Bénin ne dispose pas d’un stade de classe internationale.
S’il faut que vous évoluez en rang dispersé pour donner le meilleur de vous-même tant mieux. Tout ce que nous voulons, nous, jeunesse de Parakou c’est notre épanouissement et le développement de notre très chère ville.
Icham OROU SOUA; Le Citoyen Intègre