C’est une nouvelle qui a créé la psychose dans les quartiers populaires de la ville de Parakou notamment au quartier abattoir. Mako, un photographe très connu, proche de la quarantaine a été fauché par la mort pendant qu’il se rendait à la pharmacie Banikanni pour sa mère hypertendu, souffrant du diabète. La scène s’est produite dans l’après midi du vendredi 17 avril au cours d’un déchargement des bœufs. Selon des témoins, l’animal déjà hors du camion, s’est échappé suite à la brusque sonnerie du portable de celui qui le tenait. En furie, le bœuf de couleur grisonnant, se retourna contre son bourreau qui se sauve, lâchant de laisse.
L’animal pris alors la maquis semant le trouble dans le marché des petits animaux au sein de l’abattoir central. Dans sa fuite, la première victime qui roulait sur sa moto n’a pas vu l’animal venir. Prit par surprise, le bovin en furieux et paniqué, d’un coup de corne, assoma le colosse au niveau du cou. Dans son parcours pourchassé par la population, un vieillard a également fait les frais de la bête. Les deux victimes tous gisant dans le sang ont été conduite au Centre Hospitalier Universitaire Départemental, CHUD du Borgou et placées en soins intensifs. La première victime n’ayant pas pu supporter a succombé des suites de sa blessure.
Ce drame a suscité la colère spontanée des riverains et les locataires du marché qui ont relancé la question de la sécurité au sein de l’abattoir central de Parakou qui attend toujours des travaux de sa modernisation promis par les autorités communales. << On paye toujours des taxes et autres frais dans ce marché mais depuis des années rien a changé. Ils ont dit qu’ils vont mettre la clôture et rendre ça jolie mais rien>> s’offusque Bachirou, un haoussa bétailler consterné par la scène.
Mako, marié et père de plusieurs enfants a inhumé samedi selon les rites de la religion musulmane. La deuxième victime est toujours en soins intensifs.