Le tribunal d’Abomey-Calavi a rendu son verdict ce mardi 16 décembre 2025 dans l’affaire impliquant l’écrivain et chroniqueur littéraire Constantin Amoussou. Reconnu coupable de viol sur une mineure de 14 ans, l’accusé a été condamné à huit (08) années de réclusion criminelle ferme. Une décision judiciaire lourde de sens, qui marque la volonté des juridictions béninoises de sanctionner sévèrement les violences sexuelles, en particulier lorsqu’elles visent des personnes mineures.
En plus de la peine d’emprisonnement, la juridiction a prononcé des sanctions financières. Constantin Amoussou devra verser une amende de 500 000 FCFA à l’État béninois ainsi que 500 000 FCFA de dommages-intérêts à l’Institut National de la Femme (INF), constitué partie civile dans ce dossier. La présence et l’implication de l’INF ont été perçues comme un signal fort en faveur de la protection des droits des femmes et des jeunes filles, et de la lutte contre l’impunité en matière de violences basées sur le genre.
Pour rappel, l’affaire avait éclaté le 16 septembre 2025, à la suite de l’interpellation de l’écrivain après une plainte déposée contre lui. Selon les éléments de l’enquête, le mis en cause aurait établi un premier contact avec la victime via les réseaux sociaux. Les faits reprochés se seraient produits lors d’un rendez-vous présenté comme professionnel, tenu au bureau de l’écrivain, où la jeune fille s’était rendue accompagnée de son père. À l’issue de cette rencontre, une plainte pour viol a été déposée, conduisant au placement de Constantin Amoussou en détention provisoire jusqu’à son jugement.















