Dix jours après la tentative de coup d’État déjouée le dimanche 7 décembre 2025, un nouveau rebondissement vient raviver les tensions sur la scène politique béninoise. La Police républicaine a procédé, ce mardi, à l’arrestation du député Sounon Boké Soumaïla. Une interpellation qui s’inscrit dans la poursuite des enquêtes ouvertes par les autorités judiciaires à la suite de ces événements qualifiés de graves pour la stabilité institutionnelle du pays.
Selon des sources sécuritaires, l’élu aurait été appréhendé puis conduit pour interrogatoire par les forces de l’ordre. Toutefois, aucune communication officielle n’a encore été faite sur les motifs exacts de son arrestation ni sur les charges qui pourraient être retenues contre lui. Les circonstances de cette interpellation soulèvent de nombreuses interrogations, notamment sur le respect des procédures légales encadrant l’arrestation d’un député en exercice, dans un contexte aussi sensible.
Dans l’opinion publique, de nombreux Béninois s’interrogent : l’immunité parlementaire existe-t-elle encore au Bénin ? Peut-on arrêter un député comme un simple citoyen sans passer par l’Assemblée nationale, censée autoriser la levée de cette immunité sauf cas de flagrant délit ? Pour certains observateurs, cette affaire relance le débat sur le rôle et l’utilité du Parlement dans la protection des élus et l’équilibre des pouvoirs. Autant de questions qui alimentent un climat de doute et appellent à plus de clarté de la part des autorités compétentes.
















