Au lendemain de la marche organisée ce dimanche 14 décembre 2025 à Parakou pour dire non à la tentative de coup d’État survenue le 7 décembre, Francis Koto Gbian, coordonnateur du Bloc Républicain (BR) dans la 8ᵉ circonscription électorale et 2ᵉ titulaire du parti aux législatives de janvier 2026, s’est exprimé avec gravité. Revenant sur les événements qui ont ébranlé le pays toute la semaine, il a rappelé le climat d’incertitude et d’angoisse qui a gagné la nation entière. Entre rumeurs et informations contradictoires, le Bénin a frôlé, selon lui, un malheur historique, évité grâce à la protection divine et à la vigilance collective. Dans ce contexte, le Bloc Républicain, sous la direction de son président Aboulaye Bio Tchané, a jugé indispensable d’apporter un soutien sans réserve au Chef de l’État, garant de la légalité républicaine.
Pour Francis Koto Gbian, la marche de Parakou revêt une portée symbolique forte. Elle visait d’abord à condamner fermement toute velléité de prise de pouvoir par la force, ensuite à féliciter les Forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme, et enfin à exprimer la solidarité nationale envers les victimes de ce triste épisode. Particularité notable de la mobilisation dans la cité des Kobourou : la convergence exceptionnelle des formations de la mouvance présidentielle, notamment l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain, rejointes par la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). À la veille d’échéances électorales majeures, cette union ponctuelle illustre, selon lui, la capacité des acteurs politiques à dépasser les clivages pour défendre l’essentiel : la paix, la stabilité et l’ordre constitutionnel.
Au-delà de la marche, le responsable du BR lance un appel solennel à la conscience citoyenne. Il se félicite de voir, du nord au sud et de l’est à l’ouest, des mobilisations populaires se multiplier, signe d’un peuple lucide face au danger qu’il a frôlé. Francis Koto Gbian exhorte les Béninois à rester vigilants, à signaler tout mouvement suspect aux forces de sécurité, tout en évitant la panique. Pour lui, la préservation de la démocratie béninoise passe par la responsabilité collective, le sang-froid et la foi en l’avenir. « Dire non aux coups d’État aujourd’hui, c’est garantir qu’ils ne se reproduiront plus jamais dans notre pays », a-t-il conclu, appelant à une union durable autour des valeurs républicaines.
















