Le Parti Les Démocrates traverse une zone de turbulences à quelques mois des législatives de 2026. Ce jeudi 4 décembre 2025, le Comité Permanent du parti a officiellement annoncé, à travers une publication du porte-parole Guy Dossou Mitokpè, avoir pris acte de la démission de plusieurs vice-présidents, dont celle de Léon Comlan Ahossi. Cette vague de départs intervient à un moment particulièrement sensible pour la principale formation d’opposition, déjà sous forte pression politique et médiatique.
Cette démission intervient moins d’une semaine après l’organisation d’un meeting controversé par le vice-président Basile Ahossi en faveur de Romuald Wadagni, figure de la mouvance présidentielle et potentiel candidat aux prochaines échéances électorales. Ce geste, perçu par plusieurs cadres et militants comme un acte de dissidence grave, a ravivé les tensions internes et alimenté les interrogations sur la cohésion du parti. Si certains y voient une prise de position personnelle, d’autres y lisent un signe de fracture profonde au sein de l’état-major des Démocrates.
Pour le Comité Permanent, désormais confronté au défi de restaurer l’unité interne, ces départs successifs sont un test majeur pour la stabilité du parti et pour sa capacité à conserver son rôle d’opposition principale face au pouvoir en place. Les militants, eux, appellent à un recentrage sur les objectifs fondamentaux et à une clarification des lignes politiques avant l’ouverture officielle de la période électorale. À travers cette annonce, Les Démocrates entrent dans une phase délicate où chaque décision pourrait redéfinir leur positionnement politique et leur crédibilité auprès de l’électorat.
















