Patrice Talon, sur un ton plutôt décontracté, confie à son auditoire : «… le président Yayi Boni et moi, on se parle, on s’écrit, on se voit ». C’était lors du déjeuner-testament. Un démenti fulgurant est aussitôt parti de Cadjehoun. Trois mois de parcours d’épreuves plus tard, Yayi demande à voir Talon.
Personne ne saura jamais où se trouve la vérité dans cette affaire de téléphone rouge entre les deux. Mais pour le rendez-vous annoncé ce jour, il y a bien eu un intermédiaire, un couloir de transmission, un médiateur, une entremise désormais difficile à nier. Par ce pont, les choses reviendront (peut-être) là où elles n’auraient dû jamais quitter.
Tiburce















