À la tribune des Nations unies, Emmanuel Macron a franchi un pas historique en annonçant la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France. Avant ce discours très attendu, le président français avait rencontré à New York des représentants de la société civile israélienne et palestinienne, un geste hautement symbolique qui marque sa volonté de dialogue. Cette décision, préparée de longue date, s’appuie sur son constat alarmant de la situation humanitaire à Gaza et sur sa conviction que la France devait assumer un rôle moteur dans la recherche d’une solution politique.
Le choix de Paris ne se veut pas isolé : une dizaine d’États, dont certains membres du G7, ont accompagné cette initiative, donnant ainsi un poids international supplémentaire à la démarche française. Emmanuel Macron met en avant cette unité pour affirmer que la communauté internationale aspire désormais à la solution à deux États, seule issue envisagée pour mettre fin au conflit israélo-palestinien et ouvrir la voie à la paix dans la région. Le processus, soutenu également par l’Arabie Saoudite, prévoit l’exclusion du Hamas de toute gouvernance palestinienne et la préparation d’un « jour d’après » à Gaza, incluant la tenue d’élections palestiniennes.
À Paris, l’Élysée salue le leadership du chef de l’État et défend une décision qui, malgré les critiques, s’inscrit dans une stratégie de long terme. Emmanuel Macron parie qu’en reconnaissant dès maintenant la Palestine, il redonne un souffle au dialogue diplomatique et garde ouverte la perspective d’une paix durable. Dans un contexte où son action intérieure est fragilisée, ce geste fort à l’international apparaît comme un moment charnière de son quinquennat, susceptible d’inscrire son nom dans l’histoire diplomatique française.