Une commission d’enquête internationale indépendante mandatée par l’ONU a accusé, ce mardi 16 septembre 2025, Israël de commettre un « génocide » à Gaza depuis octobre 2023. Selon Navi Pillay, présidente de la commission, l’État hébreu mènerait une politique délibérée visant à « détruire » le peuple palestinien, engageant ainsi la responsabilité du Premier ministre israélien et de plusieurs hauts responsables. Le rapport, qui s’appuie sur des enquêtes de terrain et des témoignages recueillis dans le territoire, souligne que les attaques répétées et les conditions imposées à la population constituent des preuves tangibles d’une volonté d’anéantissement.
Face à ces accusations, Israël a vivement réagi en rejetant « catégoriquement » les conclusions qu’il qualifie de « biaisées et mensongères ». Le ministère israélien des Affaires étrangères a exigé la dissolution immédiate de la commission, accusée de partialité et de manipulation politique. Cette nouvelle escalade verbale vient relancer le débat au sein de la communauté internationale sur la situation humanitaire à Gaza et sur les moyens de contraindre les parties au respect du droit international humanitaire.