La rentrée scolaire 2025-2026 au Bénin s’ouvre sous le signe de l’inclusion et de la professionnalisation. La ministre des Affaires sociales et de la Microfinance , des enseignements secondaires et de la formation professionnelle, Véronique Tognifodé, a rappelé que le gouvernement entend faire de cette année académique une étape décisive dans la promotion d’une école plus équitable. L’éducation inclusive est désormais au centre des politiques publiques, afin de permettre à chaque apprenant, y compris les enfants en situation de handicap ou de vulnérabilité, d’accéder à une formation de qualité. Cette vision se traduit concrètement par le maintien des emplois d’enseignants et la création de 2000 postes d’accompagnants pédagogiques dédiés.
Dans le même élan, une attention particulière est accordée à l’enseignement technique et à la formation professionnelle, avec la thématisation des lycées techniques et professionnels. Objectif : renforcer l’adéquation entre les formations et les besoins réels du marché du travail, afin de mieux préparer les jeunes à l’insertion professionnelle. Le gouvernement mise aussi sur l’amélioration des conditions d’enseignement dans le premier degré public et la consolidation de l’accompagnement des élèves fragiles dans le secondaire, notamment ceux des classes de 4ᵉ et de 3ᵉ, considérées comme des paliers stratégiques dans le parcours éducatif.
Sur le plan organisationnel, le calendrier scolaire est déjà connu : la pré-rentrée se tiendra du 8 au 12 septembre, suivie de la rentrée officielle prévue pour le 15 septembre 2025. Les trois trimestres s’étaleront respectivement du 15 septembre au 19 décembre 2025, du 5 janvier au 1er avril 2026 et du 16 avril au 26 juin 2026. Entre-temps, des congés de détente et les vacances de Noël et de Pâques viendront ponctuer l’année. La ministre Véronique Tognifodé insiste sur l’importance du dialogue avec les enseignants et les partenaires sociaux pour garantir le succès de ces réformes. Une année scolaire placée sous le sceau de la rigueur pédagogique, du dialogue constructif et de l’espérance active s’annonce donc pour l’ensemble de la communauté éducative.