La CENA s’est faite rassurante. Un prétendant au poste de président de la République peut se parrainer lui-même s’il en remplit les conditions, dans la mesure où il ne lui est pas interdit de voter pour lui-même. Jusqu’ici, tout va bien donc. Sauf que l’avis de la CENA sur ce sujet, ne compte pas. C’est la cour constitutionnelle qui tranchera si elle est saisie.
Cas pratique : les Démocrates, sur la corde raide, présentent un candidat qui bénéficie d’un auto-parrainage. Le parti n’a plus aucune marge de manœuvre au-delà de ses 28 parrains. Le juge constitutionnel, saisi tard, retoque trop tard. Scénario wahala. Improbable. Pas impossible.
Tiburce