Réunis ce dimanche au complexe de golf de Turnberry en Écosse, le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont surpris la communauté internationale en annonçant un accord commercial majeur entre les États-Unis et l’Union européenne. Alors qu’ils n’étaient guère optimistes au début de leur rencontre – évoquant à peine « 50 % de chances » de succès – les deux dirigeants sont parvenus, en un peu plus d’une heure, à un compromis qualifié de « plus grand jamais conclu » en matière de commerce international.
L’accord vise à apaiser les tensions persistantes entre les deux puissances économiques, notamment autour des droits de douane sur des produits agricoles, industriels et technologiques. Donald Trump, visiblement satisfait, a salué un texte qui symbolise selon lui une « promesse d’unité et d’amitié » entre l’Amérique et l’Europe. C’est dans une ambiance solennelle, au cœur de la fastueuse salle de bal du domaine écossais, que l’annonce a été faite devant les journalistes convoqués en urgence.
Pour Ursula von der Leyen, cet accord marque un tournant. « Il apportera de la stabilité et de la prévisibilité des deux côtés de l’Atlantique », a-t-elle déclaré, insistant sur la nécessité d’un commerce « rééquilibré mais ouvert ». Ce compromis, fruit d’un dialogue express mais intense, pourrait redonner un nouvel élan aux relations transatlantiques, longtemps mises à rude épreuve par des politiques protectionnistes et des différends commerciaux récurrents.