Les États-Unis viennent d’annoncer un nouveau retrait de l’UNESCO, seulement deux ans après y avoir fait leur retour. Dans un communiqué publié le mardi 22 juillet 2025, la porte-parole du département d’État américain, Tammy Bruce, a déclaré que l’organisation onusienne ferait preuve d’un « parti pris systématique contre Israël » et promouvrait des causes jugées « clivantes ». Cette décision rappelle celle prise par l’administration Trump en 2018, motivée par des griefs similaires. Malgré leur réintégration en juin 2023 sous la présidence de Joe Biden, Washington considère désormais que sa participation « n’est plus dans l’intérêt national ».
Du côté de l’UNESCO, la réaction a été rapide. Audrey Azoulay, directrice générale de l’organisation, a qualifié cette décision de « regrettable mais attendue ». Elle a souligné que l’agence poursuivra son travail sans se laisser ébranler par ce retrait. L’UNESCO, qui œuvre pour la préservation de la culture, l’accès à l’éducation et la promotion de la science à l’échelle mondiale, se retrouve de nouveau fragilisée par le départ de l’un de ses membres les plus influents, tant sur le plan financier que diplomatique.
Cette annonce a suscité diverses réactions internationales. Le président français Emmanuel Macron a exprimé sur le réseau X son « soutien indéfectible » à l’UNESCO, saluant son rôle de « protecteur universel de la science, de l’océan, de l’éducation, de la culture et du patrimoine mondial ». Il a affirmé que le retrait américain ne diminuera en rien l’engagement de la France aux côtés de l’organisation. Cette rupture diplomatique réitérée des États-Unis met en lumière les tensions persistantes autour du traitement de la question israélo-palestinienne au sein des institutions internationales.