Ce qui s’est passé le samedi 19 juillet 2025 à Parakou est symptomatique d’un malaise profond qui mérite d’être pris au sérieux. Alors que le Maire Inoussa Chabi Zimé, autorité politique et administrative, convie une réunion stratégique pour la cohésion du Bloc Républicain, plusieurs cadres et responsables du parti brillent par leur absence volontaire par ce Samou Seidou Adambi devrait être là. Dans un contexte où l’unité d’action est cruciale à l’approche des échéances électorales de 2026, ce boycott orchestré par le clan d’un leader sonne comme un signal d’alarme inquiétant.
Ce refus collectif du clan de répondre à l’appel d’un membre du bureau politique national du parti, qui plus est Maire de la commune, dépasse la simple mésentente personnelle. Il s’agit d’un acte de défiance vis-à-vis de la hiérarchie interne, qui fragilise l’image du parti dans l’opinion publique et dans l’esprit des militants de base. Qu’un tel désaveu survienne au sein d’un même bord politique révèle un dysfonctionnement grave et une perte du sens de la responsabilité collective. La discipline, la loyauté et le respect des structures doivent pourtant rester les fondements de tout engagement partisan sincère.
Il revient désormais à la haute direction du Bloc Républicain, en particulier au président Abdoulaye Bio Tchané, de faire preuve de fermeté pour restaurer l’ordre et réaffirmer les valeurs fondatrices du parti. Car ce n’est pas seulement une question de procédure interne, mais un enjeu majeur de crédibilité et de cohérence politique. Il est urgent de rappeler que dans un parti sérieux, on ne choisit pas ses obligations en fonction de ses affinités personnelles. Quand la discipline vacille, c’est toute la maison qui tremble.