Le conflit entre l’Iran et Israël a franchi un nouveau seuil de violence ce lundi 16 juin, avec des échanges de frappes aériennes particulièrement meurtrières. L’armée israélienne a ciblé la capitale iranienne, provoquant des dégâts majeurs, notamment sur le bâtiment de la télévision publique. En représailles, les Gardiens de la Révolution iranienne ont annoncé des frappes « sans interruption jusqu’à l’aube » contre le territoire israélien, marquant une intensification inquiétante du conflit qui entre dans son quatrième jour.
Les bilans humains s’alourdissent à une vitesse alarmante. En Iran, plus de 224 morts ont été recensés, dont de nombreuses femmes et enfants, et les hôpitaux sont débordés par plus d’un millier de blessés. Trois secouristes du Croissant-Rouge iranien ont également perdu la vie. En Israël, on dénombre 24 morts et plusieurs centaines de blessés depuis le début de l’offensive vendredi dernier. Malgré l’efficacité partielle du système de défense Iron Dome, les frappes iraniennes ont atteint plusieurs zones civiles.
Alors que la communauté internationale appelle à la désescalade, l’ancien président américain Donald Trump a affirmé que des négociations étaient en cours, laissant entrevoir une possible issue diplomatique. Mais sur le terrain, les armes continuent de parler plus fort que les mots. Le spectre d’un embrasement régional plane, et les populations civiles demeurent les premières victimes de ce duel implacable entre deux puissances déterminées à ne pas céder.