À Parakou, tout comme sur l’ensemble du territoire national béninois, les candidats à l’examen du Baccalauréat, session de juin 2025, ont démarré les compositions. Dans la cité des Kobourou, le top des épreuves a été donné ce lundi 16 juin à 8h, au lycée Mathieu Bouké, avec l’épreuve de français. Ce centre, qui sert également de site de lancement des compositions pour le département du Borgou, accueille 699 candidats répartis entre les séries C, F3, F4, G1, G2 et G3.
Après l’épreuve de français, commune à toutes les séries dans la matinée, les candidats des séries D ont composé en SVT, tandis que ceux des séries littéraires A1 et A2 ont planché sur les mathématiques et la SVT. Cette première journée, qui s’est achevée dans une ambiance relativement calme et sans difficultés majeures, a été bien perçue par la majorité des candidats, qui ont salué la clarté et la flexibilité des épreuves.
Au centre de composition du CEG Titirou, plusieurs candidats ont jugé les épreuves abordables. « Ce matin, nous avons fait le français, cet après-midi, la SVT. Les épreuves étaient quand même abordables », a affirmé Imelda Fandohan, interrogée juste après la composition. Elle précise : « En SVT, pour la partie 1, il était question du réflexe myotatique. Dans la partie 2, situation 1, on a parlé du placenta, et dans la situation 2, du pedigree. Moi, par exemple, j’ai traité toute l’épreuve et je l’ai trouvée abordable. »
Même satisfaction du côté de Prudencia Amagbegnon, également candidate en série D au CEG Titirou. « Les deux épreuves étaient abordables. Ce n’était pas difficile, les thèmes étaient accessibles », a-t-elle confié. Elle souhaite que les prochaines journées soient dans la même dynamique, pour espérer décrocher son premier diplôme universitaire. « Je suis en joie parce que les épreuves n’étaient pas difficiles pour moi. Je pense que ça peut aller. Je prie Dieu pour que les autres épreuves soient également faciles afin que je puisse bien passer les deux journées restantes et obtenir mon Bac », a-t-elle déclaré.
Jean Orou, de son côté, a salué l’épreuve de français, qui portait sur le thème de l’immigration. Il dit avoir choisi la dissertation et se réjouit de sa prestation. « L’épreuve de français était très facile. Je ne m’attendais pas à une épreuve aussi accessible, mais je m’étais bien préparé », a-t-il confié.
Au regard de ces témoignages, l’on peut conclure que la première journée du Baccalauréat à Parakou s’est globalement bien déroulée. Aucun incident majeur n’a été signalé dans les centres de composition de la ville, si ce n’est quelques cas d’oubli de convocations ou de cartes d’identité, ainsi que quelques absents. « Ces incidents n’ont en rien perturbé le bon déroulement des compositions », a assuré le superviseur du Bac au centre de composition Les Hibiscus de Parakou.
Rappelons que sur l’ensemble du territoire national, 79 588 candidats sont inscrits à l’examen, dont 7 933 dans le Borgou, toutes séries confondues. L’innovation majeure dans ce département pour cette session 2025, selon Barthélémy Moutouama, chef du service des examens et concours à la Direction départementale de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, réside dans l’ouverture de deux nouveaux centres de composition : celui de Kalalé, pour faciliter l’accès aux compositions aux candidats des zones reculées comme Nikki, et celui de Titirou, pour désengorger les autres centres de Parakou.
A.O