Face aux tensions internes qui secouent l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), notamment du côté des anciens militants du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a clarifié la situation sur le plateau de Daabaru TV. Il rappelle que la fusion entre le PRD et l’Union Progressiste (UP) a été consacrée par une décision de la Cour constitutionnelle, qui a donné naissance juridiquement à l’UPR. Dès lors, les deux partis fondateurs sont considérés comme dissous pour une durée de 15 ans, rendant toute réapparition sous leurs noms ou symboles impossible dans le cadre légal actuel.
Cette clarification intervient alors que certains militants issus du PRD dénoncent une marginalisation dans l’UPR et réclament le retour du PRD. Pour Houngbédji, ces revendications sont sans fondement juridique. Il insiste : “Il n’est pas possible de revendiquer les noms, les sigles ou les attributs du PRD ou de l’UP durant cette période de quinze ans.” Toutefois, il précise que la liberté d’association reste intacte et qu’il est loisible à tout acteur politique de quitter l’UPR pour créer un nouveau parti, à condition de ne pas usurper l’identité d’un ancien parti dissous.
En somme, le gouvernement rassure sur la légalité de la fusion et rappelle que la seule voie pour les mécontents est la création d’une nouvelle formation politique. Cette sortie de Wilfried Houngbédji vise à calmer les tensions tout en affirmant la continuité juridique de l’UPR comme entité unique et nouvelle, fruit d’une décision irrévocable de la Cour constitutionnelle. Le message est clair : l’ère des anciens partis est close, place désormais à l’UPR.