La reconnaissance internationale continue pour le Bénin à travers l’un de ses plus brillants dirigeants sportifs. Sidikou Karimou, président de la Fédération Béninoise de Handball (FBHB), a été nommé « responsable en charge de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et des sports collectifs » au sein de la Confédération Internationale des Unions Sportives Francophones (CIUSF). Cette désignation officielle, entérinée par la décision n°010/CIUSF/CE/PR en date du 30 mai 2025, vient saluer un parcours marqué par l’innovation, l’engagement social et une vision claire du développement du sport comme outil d’émancipation. À la tête d’une instance regroupant 93 pays, Sidikou Karimou devra insuffler une dynamique inclusive et durable à l’ensemble des fédérations membres.
Depuis sa prise de fonction à la tête de la FBHB en 2021, Sidikou Karimou a profondément transformé le paysage du handball au Bénin. Multipliant les partenariats, les programmes de détection de jeunes talents et les sessions de formation pour les encadreurs, il a su replacer le handball béninois sur la carte africaine. Également vice-président de la Commission Marketing & Communication de la Confédération Africaine de Handball, cet ancien élève de HEC Paris allie expertise stratégique et passion pour le sport. Sa nomination à la CIUSF consacre un leadership reconnu au-delà des frontières et témoigne de l’émergence d’une génération de décideurs africains engagés dans la gouvernance sportive mondiale.
Dans ses nouvelles fonctions, il devra non seulement promouvoir les disciplines collectives francophones, mais aussi intégrer les principes du développement durable, favoriser l’accès au sport dans les zones marginalisées et défendre la diversité au sein des instances sportives. « Je veux faire du sport un outil de transformation sociale et de cohésion entre les peuples », a-t-il déclaré. Ambassadeur d’un Bénin dynamique et tourné vers l’international, Sidikou Karimou incarne un espoir pour toute une jeunesse africaine qui voit dans le sport non seulement un vecteur de réussite, mais un levier de solidarité active au sein de la francophonie.