Un missile balistique tiré depuis le Yémen par les rebelles Houthis a frappé dimanche matin une zone proche de l’aéroport international Ben-Gourion, à Tel-Aviv. L’impact, qui a provoqué un cratère impressionnant et blessé au moins six personnes, a déclenché les sirènes d’alerte dans plusieurs régions d’Israël. La chute du missile, survenue à quelques centaines de mètres du terminal principal, a entraîné une interruption temporaire du trafic aérien et semé la panique chez les voyageurs. Les autorités israéliennes ont immédiatement sécurisé les lieux, redirigeant les passagers vers des abris en attendant la reprise des vols.
L’attaque, revendiquée par les Houthis dans la matinée, marque une escalade significative dans la confrontation régionale. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a rapidement réagi en promettant « une réponse sévère et coordonnée » contre les Houthis mais aussi contre l’Iran, qu’il accuse de soutenir activement ces groupes armés. L’armée israélienne a été placée en état d’alerte élevée et plusieurs consultations sécuritaires d’urgence ont été organisées au sommet de l’État.
Cette attaque a déjà eu des conséquences internationales : plusieurs compagnies aériennes, dont British Airways, Lufthansa, Wizzair, Air France et Air India, ont suspendu temporairement leurs vols à destination et en provenance d’Israël, invoquant des raisons de sécurité. Alors que la tension reste palpable dans la région, les observateurs redoutent un nouvel embrasement du conflit impliquant des acteurs multiples, avec un impact direct sur la stabilité du Moyen-Orient.