Le village de Firihoun, dans la commune de Matéri, a vibré les vendredi 25 et samedi 26 avril 2025 au rythme des retrouvailles du clan Kousseb. Issues des localités de Firihoun, Ouriyori, Tankoyokouhoun et N’tchiega, les filles et fils du clan se sont retrouvés pour célébrer la deuxième édition des Journées culturelles Kousseb. Dans une ambiance fraternelle, riche en danses, chants, récits et rites ancestraux, cette rencontre a permis aux participants de raviver leur lien avec leur identité culturelle. « Notre culture est ce fil invisible qui nous relie à nos ancêtres et à notre avenir », a rappelé avec émotion Kopéri Gnanrigo, président du comité d’organisation, lors de son discours d’ouverture.
Au-delà des réjouissances, ces retrouvailles ont été marquées par une forte conscience collective autour des défis actuels. Kopéri Gnanrigo n’a pas manqué de souligner le contexte sécuritaire difficile que traverse la commune de Matéri, invitant chacun à la vigilance, à la solidarité et à la prière pour la paix. Il a salué l’engagement des ressortissants de la diaspora, des épouses, ainsi que de toutes les bonnes volontés qui, par leur appui financier et moral, ont contribué à la réussite de l’événement. Pour le président du comité, cette cérémonie n’est pas seulement une fête : elle est aussi un acte de résilience et un appel à renforcer l’unité du clan face aux épreuves.
À l’heure du bilan, les participants sont repartis avec le cœur empli de fierté et de reconnaissance. Le succès de cette édition illustre la capacité du peuple Kousseb à préserver son patrimoine tout en s’adaptant aux réalités contemporaines. « Que cette rencontre ne soit pas qu’un souvenir, mais une source d’inspiration pour les générations futures », a exhorté Kopéri Gnanrigo. À Firihoun, durant ces deux jours, le clan Kousseb a prouvé que la culture, la solidarité et l’amour du terroir restent les meilleurs remparts contre l’oubli et l’adversité.





