A la conférence de presse de fin de visite de Macron à Cotonou en 2022, le président béninois a exposé, devant son hôte, sa préoccupation par rapport aux difficultés pour équiper décemment son armée face à la menace terroriste. Ce n’est ni la volonté ni les moyens qui manquent, avait-il alors insisté.
Mais hélas il y a des accords militaires qui placent le fournisseur en position de monopole. C’est surtout lui qui décide de ce que nous pouvons acheter. Chaque fois que des criminels viennent défier notre armée, les échos de cette conférence de presse reviennent. Inutile d’accabler Patrice Talon. Sommes-nous prêts pour le vrai débat ?
Tiburce