RFI – Après plusieurs mois de tensions diplomatiques, un premier signe de réchauffement entre Alger et Paris se dessine. Lors d’une interview accordée à la télévision nationale algérienne le samedi 22 mars, le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé sa volonté de normaliser les relations avec la France. « Mon unique point de repère, c’est le président Macron », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un dialogue direct entre les deux chefs d’État ou par l’intermédiaire des ministres des Affaires étrangères.
Cette déclaration marque une rupture avec les tensions récentes qui ont entaché la coopération bilatérale. À Paris, cette main tendue a été bien accueillie, les autorités françaises saluant la volonté d’Alger de dépasser les différends. Si cette dynamique se confirme, elle pourrait ouvrir la voie à une relance des échanges économiques et diplomatiques entre les deux pays, chacun cherchant à renforcer son influence sur l’échiquier international.