Dans un contexte où le président Patrice Talon et son porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji ont catégoriquement affirmé qu’il n’existe aucune intention de briguer un troisième mandat, les déclarations de Bertin Koovi sonnent comme une incitation à l’instabilité institutionnelle. À travers son communiqué provocateur, Koovi, en récidiviste, fait de la surenchère politique en évoquant une hypothétique continuité du pouvoir au-delà des limites constitutionnelles, défiant ainsi les bases mêmes de notre démocratie.
Le Bénin, reconnu comme un pays de paix et de respect des lois, ne saurait tolérer de tels agissements. Les appels répétitifs de Koovi en faveur d’un troisième mandat, sous prétexte de la “Nouvelle République”, s’apparentent à une forme de terrorisme politique visant à semer le doute et la division parmi le peuple. Dans un État sérieux et respectueux de ses institutions, des propos aussi irresponsables devraient être sanctionnés avec la même rigueur que celle appliquée aux actes perturbant l’ordre public. Permettre de telles dérives mettrait en péril la stabilité chèrement acquise du pays.
Il est impératif de rappeler que la Constitution béninoise interdit formellement un troisième mandat présidentiel. Toute tentative de justifier l’illégalité sous couvert d’une rhétorique fallacieuse doit être fermement condamnée. En appelant à la vigilance, les citoyens doivent se détourner de ces discours qui ne servent qu’à alimenter l’anarchie et le chaos. L’avenir du Bénin repose sur le respect des institutions et des principes républicains. Koovi et ses semblables doivent comprendre que la démocratie ne saurait être instrumentalisée au service de leurs ambitions personnelles.