Le mercredi dernier, le Bénin a été secoué par une attaque d’une rare violence à Banikoara, au niveau du point triple situé dans le parc de la Pendjari. Plus de 200 djihadistes lourdement armés, venus des pays voisins, ont pris d’assaut cette position stratégique. Face à la puissance de feu ennemie, les 28 soldats béninois postés à ce point n’ont malheureusement pas survécu, marquant l’une des pertes les plus tragiques pour l’armée nationale dans la lutte contre le terrorisme. Cet événement met en lumière la vulnérabilité des forces de défense béninoises face à des attaques d’une telle envergure, exacerbant les inquiétudes sur la gestion des menaces transfrontalières.
Suite à cette tragédie, le président Patrice Talon a convoqué une réunion d’urgence avec l’état-major militaire afin d’évaluer les circonstances de cet échec et de définir de nouvelles approches stratégiques. Cette rencontre exceptionnelle pourrait entraîner des changements significatifs au sein de la hiérarchie militaire, compte tenu de l’ampleur de l’événement et de la nécessité de réagir fermement. Pour les citoyens, cette attaque soulève des questions sur la capacité de l’État à protéger ses frontières et à garantir la sécurité nationale. Dans l’attente des mesures qui seront annoncées, le pays est plongé dans le deuil et l’incertitude, déterminé à ne pas céder face à cette menace terroriste grandissante.