Selon Radio France Internationale (RFI), une évasion spectaculaire s’est produite le 25 décembre dans une prison de haute sécurité près de Maputo, au Mozambique. Plus de 1 500 détenus ont réussi à s’échapper dans l’après-midi, exploitant des circonstances encore floues. Cet événement majeur intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par des violences survenues depuis le 23 décembre, date de la confirmation par le Conseil constitutionnel de la réélection de Daniel Chapo avec 65% des voix. Ces troubles, alimentés par des accusations de fraude électorale et des manifestations de l’opposition, ont plongé le pays dans une nouvelle crise sécuritaire.
Le gouvernement a réagi en mobilisant des forces supplémentaires pour retrouver les fugitifs et rétablir l’ordre. Les autorités redoutent que cette évasion massive n’aggrave les tensions, alors que plusieurs régions, notamment dans le centre et le nord du pays, restent en proie à des affrontements sporadiques entre forces de l’ordre et manifestants. RFI rapporte que des enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances exactes de l’évasion et vérifier d’éventuelles complicités internes. Pendant ce temps, la communauté internationale appelle au calme et à une gestion pacifique de la crise.