Deux cohortes d’une quarantaine de jeunes, chacune, outillées sur les techniques et règlements de conflits, appelées à être ambassadrices de la promotion du vivre ensemble !
ReSPESD ONG et SOS villages d’enfants, à la faveur du projet GFFO continuent de forment des jeunes face aux défis sécuritaires du moment. Une quatrième vague vient d’être formée à Kandi, jeudi 14 et vendredi 15 Novembre 2024. La session s’est déroulée dans une très bonne ambiance, à la salle de réunion de la mairie de Kandi.
Il a été question essentiellement d’entretenir ces jeunes sur la thématique de l’extrémisme violent, la radicalisation, les causes, les conséquences et les manifestations. Puis évidemment échanger avec eux sur la nécessité de prévenir plutôt que de guérir explique Maxime AGOUA, Chargé de Programmes du ReSPESD ONG. Cette formation vise principalement les jeunes, essentiellement du fait de leur vulnérabilité car, pour la plupart, désœuvrés et laissés-pour-compte. cette frange de la population peut se laisser enrôler facilement par les groupes armés non étatiques poursuit le Chargé des Programme.
Au terme de deux jours, des notions sont données, des expériences partagées avec des jeunes assidus et prêt à apprendre.
Devant la quatre vingtaine environ, François LABO co-formateur a axé sa communication sur l’extrémisme et les moyens d’adaptation sociale ainsi que les moyens de prévention et de résolution des conflits. Une occasion en or pour encourager les jeunes à avoir des comportements qui ne les rendent pas complisses ni co-auteurs des recrutements des jeunes pour participer à la perturbation de la Paix au sein des communautés.
Après avoir appris à percevoir un conflit, comment l’analyser et comment le résoudre, les jeunes sont faits ambassadeurs de la paix au sein de leurs communautés respectives. Ils se sont alors engagés à travailler pour la Paix et la cohésion sociale.
Rappelons que le projet de lutte contre l’extrémisme violent est mis en œuvre dans les Départements du Borgou de l’Atacora et de l’Alibori. Les communes de Pèrèrè, de Natitingou et de Kandi en sont concernées ; projet financé par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères.