La crise sociale qui secoue le Bénin et de nombreuses nations africaines s’enracine dans des fractures profondes issues de la gestion inadéquate de la société. Julia Akpaki, femme leader et vice-présidente chargée des relations féminines du parti Les Démocrates, souligne que ces fractures sont souvent nourries par des inégalités démographiques et des politiques défaillantes. La perte de normes minimales de coexistence organisée engendre angoisse et désespoir, transformant parfois la violence en unique voie de recours pour régler les différends. Des exemples historiques, comme le génocide rwandais, illustrent tragiquement comment la propagande et l’angoisse collective peuvent semer les graines de conflits destructeurs.
Au Bénin, la situation est alarmante. Depuis 2016, la crise économique a progressivement affaibli le pouvoir d’achat des populations. La flambée des prix des produits de première nécessité, combinée à une absence de mesures concrètes pour soulager les ménages, a poussé de nombreuses familles dans une précarité extrême. Julia Akpaki dénonce également la responsabilité partagée des décideurs, des monopoles économiques et d’une gouvernance incapable de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens. Lorsque la faim et le désespoir s’installent, ils ouvrent la voie à des actes désespérés : violence, vol, et autres dérives sociales.
Pour Julia Akpaki, il est impératif de repenser la gouvernance et d’instaurer une gestion transparente et inclusive. La lutte contre la pauvreté et l’instauration d’un dialogue national sincère doivent devenir des priorités pour restaurer la paix sociale et protéger l’avenir du pays. Ce sursaut d’engagement collectif est indispensable pour bâtir un Bénin plus juste et plus stable.
Paix sur le Bénin !