Depuis le début de la saison, un problème majeur plane sur la Ligue Pro béninoise : les conditions de travail des arbitres. En effet, la Fédération Béninoise de Football évoque des difficultés financières pour assurer les déplacements des officiels sur de longues distances, un fait préoccupant pour la crédibilité du championnat.
Les désignations actuelles des arbitres, souvent assignés à des rencontres dans leurs propres villes, soulèvent de sérieuses questions d’équité. L’impartialité d’un arbitre ne doit jamais être remise en cause, mais le fait de le voir officier dans sa région d’origine instille un doute légitime sur l’intégrité des décisions. Si des mesures ne sont pas prises rapidement, cette situation risque de dégénérer, mettant en péril la compétition.
Les clubs commencent déjà à exprimer leur mécontentement, et il est impératif de prendre des mesures avant que cela ne compromette la saison. Dans de nombreuses ligues internationales, des mécanismes existent pour éviter que les arbitres ne soient affectés à des matchs dans leur ville natale. Cela permet de préserver l’équité et de garantir la confiance des équipes ainsi que des supporters.
En outre, les promesses de la Fédération concernant les conditions de déplacement et d’hébergement des arbitres n’ont toujours pas été respectées. Ces manquements placent les officiels dans des situations précaires, affectant leur capacité à exercer leur rôle avec rigueur.
Nous en appelons à la Commission des Arbitres, dirigée par M. Toupes Gilles, ainsi qu’à la Fédération Béninoise de Football, au Ministère des Sports et au Gouvernement. Il est urgent de revoir ce système pour préserver la qualité du championnat et garantir la sécurité des arbitres. Si ces problèmes ne sont pas résolus rapidement, la réputation et la compétitivité du football béninois en souffriront.
L’avenir de notre championnat en dépend, et des actions immédiates sont nécessaires pour éviter une crise majeure.
Réflexion tirée sur la page facebook de Sotima le jeune arbitre officiel