Le 1er octobre 2024, la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) a réagi à la sanction imposée à son président, Samuel Eto’o, par la commission disciplinaire de la FIFA. Cette dernière lui reproche un comportement inapproprié lors du match Cameroun-Brésil, disputé le 11 septembre 2024 en huitième de finale de la Coupe du Monde Féminine à Bogota. Samuel Eto’o est accusé d’avoir enfreint les articles 13 et 14 du Code disciplinaire de la FIFA, concernant le fair-play et le respect des officiels.
Selon la Fecafoot, cette sanction est basée sur une interprétation biaisée des événements. L’incident en question porte sur des erreurs d’arbitrage manifestes lors de deux rencontres cruciales du Cameroun : d’abord face à la Colombie, où un pénalty évident aurait été refusé, et ensuite contre le Brésil, avec un but égalisateur jugé irrégulier par de nombreux observateurs. La Fecafoot défend que Samuel Eto’o, présent au stade, s’est contenté de signaler ces erreurs aux officiels sans intention de manquer de respect.
Face à cette décision de la FIFA, jugée injuste, la Fecafoot exprime son étonnement et sa désapprobation, dénonçant fermement une sanction qu’elle considère arbitraire. L’instance souligne que cette mesure ne gênera en rien Samuel Eto’o dans ses activités à la tête de la fédération, et réaffirme son engagement à moderniser le football camerounais.
Samuel Eto’o, de son côté, a annoncé qu’il envisageait de faire appel pour rétablir la justice. La Fecafoot a également exprimé sa reconnaissance envers le soutien public et les nombreuses réactions de désapprobation de cette sanction. Malgré cet épisode, le président réitère sa détermination à mener à bien son projet de réformes et de redonner au football camerounais toute sa grandeur.