À l’occasion de la Journée internationale de la démocratie, célébrée ce lundi 16 septembre, Ella Wama, activiste engagée pour les droits des femmes, a livré une réflexion percutante sur la place des femmes dans les gouvernements à travers le monde. Dans un message poignant, elle a mis en lumière une réalité alarmante : seulement 27 gouvernements sont actuellement dirigés par des femmes, un chiffre qui illustre les inégalités persistantes dans l’accès au pouvoir politique.
Un déséquilibre inquiétant
Selon Ella Wama, ce faible taux de femmes à la tête des gouvernements ne relève pas simplement d’une question de statistiques. Il révèle un déséquilibre fondamental dans les systèmes politiques contemporains. « Comment prétendre à une démocratie véritablement inclusive lorsque la moitié de la population mondiale reste largement absente des instances dirigeantes ? », s’est-elle interrogée.
Pour Wama, la démocratie ne peut être réduite aux élections ou à la liberté d’expression. Elle doit aussi garantir l’inclusion de toutes les voix, y compris celles des femmes, dans les processus décisionnels.
Les femmes, des actrices invisibles du changement
Le message d’Ella Wama prend également une dimension locale. Au Bénin, comme dans bien d’autres pays, les femmes jouent un rôle crucial dans la vie sociale et économique. Elles sont des piliers dans leurs communautés et participent activement au développement de leurs sociétés. Pourtant, comme le souligne Wama, leur contribution demeure trop souvent invisibilisée sur la scène politique.
Les obstacles à surmonter
Les raisons de cette sous-représentation sont multiples. Ella Wama cite notamment les stéréotypes de genre qui cantonnent les femmes à certaines sphères, les inégalités d’accès à l’éducation politique, et la violence symbolique, voire physique, que subissent certaines femmes qui osent s’engager.
Vers une démocratie véritablement inclusive
Pour l’activiste, la lutte pour une véritable démocratie passe par une reconnaissance et une valorisation des compétences des femmes. « C’est en valorisant les aspirations des femmes que nous pourrons construire des sociétés véritablement équitables, où la démocratie est une réalité vécue par tous », a-t-elle conclu.
Alors que les débats sur la démocratie continuent de traverser les sociétés modernes, la réflexion d’Ella Wama rappelle que sans une représentation égale des sexes, aucun système ne peut prétendre incarner les valeurs fondamentales d’égalité et de justice.