Les Beninois ne sont pas peu fiers de voir le vaisseau Amiral de leur flotte hôtelière sortir des chantiers. Le Sofitel, rutilant, arbore orgueilleusement ses cinq étoiles à travers les réseaux sociaux et la vitrine de la presse locale. Il s’agit d’un maillon essentiel de notre renouveau touristique. Bravo la Rupture !
Il faudra néanmoins savoir raison garder et bien choisir la cible de ce boucan publicitaire. Ce n’est pas au maquisard blasé par la lutte quotidienne pour la survie qu’il faut vendre le luxe, les suites et le piano-bar. Le petit déjeuner étoilé à 22 mille francs CFA, ça peut donner l’urticaire à Agla, à Vossa ou à Zogbohoue en cette veille de rentrée scolaire.
Tiburce