Le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (Mestfp) a lancé, ce vendredi 23 août 2024, la phase d’inscription pour le recrutement des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME). Cependant, une situation préoccupante émerge à l’Université de Parakou, en particulier pour les étudiants de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash), qui sont confrontés à des obstacles administratifs susceptibles de compromettre leur participation à ce recrutement.
Depuis plusieurs mois, de nombreux étudiants de la Flash attendent désespérément la délivrance de leurs documents académiques, tels que l’attestation de licence, l’attestation de validation des semestres, ou encore les relevés de notes. Ces documents, essentiels pour la constitution des dossiers de candidature au recrutement des AME, demeurent indisponibles malgré les multiples démarches et relances effectuées auprès de l’administration universitaire. « J’ai déposé une demande pour mes relevés de notes et l’attestation de validation des semestres en mars dernier, mais je n’ai toujours pas été contactée pour les récupérer », déplore une étudiante du département des Lettres Modernes. Ce témoignage reflète une situation vécue par plusieurs autres étudiants des différents départements de la Flash.
Cette lenteur administrative met en péril l’avenir de ces étudiants, dont les chances de participer à ce recrutement s’amenuisent chaque jour un peu plus. Avec une période d’inscription fixée du 24 août au 02 septembre 2024, l’indisponibilité des documents nécessaires risque d’exclure un grand nombre de candidats potentiels.
Face à cette situation, il est impératif que les autorités universitaires de la Flash réagissent rapidement pour débloquer la situation. Il serait injuste que des étudiants ayant achevé leur cursus soient empêchés de participer à un test crucial pour leur carrière professionnelle en raison de retards administratifs. Il est donc urgent que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour résoudre ce problème avant la clôture des inscriptions, afin de préserver les perspectives professionnelles de ces jeunes diplômés.
A.O