Pour voyager sur de longues distances, la majorité des Béninois prennent le bus. Le voyageur a le choix entre la pléthore de compagnies de transport en commun qui offre leurs services. La qualité du service varie en fonction de leur notoriété et de leur prix. Cependant, il existe des compagnies dont les bus devraient être interdits de circulation. L’un des reporters de Le Parakois a pris l’un de ces bus et raconte son calvaire.
Le parc automobile d’akassato, dans la commune d’Abomey Calavi, grouillait de monde ce dimanche 21 juillet. Comme la majorité des passagers qui attendent de prendre départ, notre reporter, sac au dos, se rendre à Parakou. Il prend son ticket au prix de 7 000 Fcfa. 20mn d’attente puis le voyage commence, direction Parakou, au nord-est du Bénin. Le bus est peint en blanc, flanqué de chaque côté du nom et du logo de la compagnie. Notre reporter est installé dans un premier temps sur l’un des 5 derniers sièges de l’arrière. Il est ensuite réinstallé devant. La température était 29 dégré. Il fait chaud à l’intérieur du bus.
Notre reporter essaie d’allumer la climatisation. « Ça ne marche pas », lui lance un autre passager assis près de lui. La chaleur était à son comble.
Il se résigne alors et ouvre légèrement les glass du bus pour profiter de l’air du dehors. Plusieurs passagers font de même. La température baisse enfin. Ils pensaient être au bout de leurs peines quand soudain un bruit se fait entendre. Selon notre reporter, il s’agirait amortisseurs du véhicule. Ainsi, à chaque fois que le bus devrait s’affaisse, certains passagers y compris notre reporter sursautaient de leurs sièges. Le véhicule balançait énormément.
Après Pahouignan, dans la commune de Dassa-Zoumè, les tumultes se sont arrêtés et le bruit effrayant aussi. La suite du voyage a été paisible, mais sans climatisation.
Comme ce bus, beaucoup de ces engins sont dans de mauvais états, d’autres sans système climatisation et d’autres avec des sièges pas en bon état. Et malgré celà, ils sont toujours en train de transporter des dizaines de passagers chaque jour. Causant ainsi les accidents de circulation.