Le parti de l’opposition Les Démocrates exige des réponses sur les conditions du décès de deux détenus politiques. Il s’agit de Latif Radji et de Mounirou odjo. Latif Radji est décédé lundi 1ᵉʳ juillet alors qu’il attendait d’être jugé depuis 5 ans bientôt.
Après Mounirou Odjo, le détenu Latif Radji est décédé lundi 1ᵉʳ juillet alors qu’il était sous oxygène au Centre Hospitalier Départemental de L’Ouémé.
Le Parti LD affirme être attristé par la perte de ces deux militants de la liberté.
Le parti « dénonce avec la plus grande vigueur les conditions de détention des prisonniers en général et des prisonniers politiques en particulier ».
Selon le parti de l’ancien président Boni Yayi, « les droits fondamentaux notamment le droit à la vie, sont bafoués de manière flagrante dans nos prisons ».
C’est pourquoi, ils invitent « la communauté nationale et internationale à se pencher sur les conditions déplorables des prisonniers béninois », peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, l’honorable Habibou Woroucoubou et le parti LD exigent, « l’ouverture d’une enquête sur les conditions de décès des détenus Latif Radji et Mounirou Odjo afin de situer les responsabilités et la prise de sanction exemplaire ».
Latif Radji était en détention provisoire à la prison civile de Missérété depuis 2020. Il a été arrêté dans le cadre des violences électorales de 2019 à Savè. Mounirou Odjo, quant à lui, était impliqué dans un dossier impliquant la première dame, Claudine Talon.