Reçu sur l’émission 7h45 de ce vendredi 24 mai à Azeke fm, le député Raouf Sariki du parti Les Démocrates s’est exprimé sur le nouveau code électoral. Il a également parlé de sa relation avec d’autres hommes politiques de la ville de Parakou, en occurrence l’ancien député Rachidi Gbadamassi.
Au Bénin, Le nouveau code électoral continue de faire couler de l’encre. «Le nouveau code électoral est inédit», selon le député du parti LD, Raoufou Sariki . Il pense que le code électoral adopté le 5 mars n’est pas “démocratique” mais une “Bombe” et que ce code a été taillé sur mesure pour empêcher l’opposition d’accéder au pouvoir puisque le taux de parrainage était de 27% dans l’ancien code et passe subitement à 28% dans le nouveau code électoral.
Néanmoins, Il affirme que son parti n’a pas «peur», mais «s’inquiète pour l’avenir». À titre illustratif, les récentes élections législatives durant lesquelles selon ce dernier, le parti de l’opposition LD a tout raflé, sur toute l’étendue du territoire national mais n’a pas eu les résultats qui étaient les siens. Le parlementaire pense que l’opposition prendra le pouvoir en 2026 si les “choses sont claires”.
Sur sa relation avec les autres politiciens de la ville de Parakou tel que le député Charles Toko, le ministre Samou Seidou Adambi, le député LD affirme être en bon terme avec ses derniers.« On se parle… dans la sincérité» lance-t-il, mais pas concernant les questions à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale, a-t-il ajouté.
Mais en ce qui concerne l’ancien député Rachidi Gbadamassi, il affirme que le “professeur agrégé” en politique Rachidi Gbadamassi est devenu «la risée de l’opinion publique » et qu’il devait arrêter de s’en prendre à l’ancien président Boni Yayi.