Au Bénin, les travailleurs menacent d’aller en “grève sauvage” si leurs camarades arrêtés ce samedi 27 avril dans le cadre de la marche de protestation contre la cherté de la vie au Bénin, ne sont pas libérés dans 24h. Ils l’ont fait savoir dans une une déclaration cosignée par 04 organisations syndicales.
Trois organisations syndicales ont initié ce samedi une marche pacifique pour dénoncer la cherté de la vie au Bénin et les violences policières observées dans le cadre de la répression policière contre les infractions au Code de la route. Cette marche a été empêchée par la police.
En dehors de l’annulation de cette marche, la police a arrêté le Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats du Bénin (CSA), Anselme Amoussou; le Secrétaire Général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), Moudassirou Bachabi, le Secrétaire Général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) Noël Chadaré et plusieurs autres camarades.
Les bureaux exécutifs nationaux des confédérations syndicales dénoncent « l’acharnement du gouvernement contre les libertés syndicales et son intention de bâillonner les travailleurs ».Ils exigent donc la libération immédiate et sans conditions de tous les camarades arbitrairement arrêtés. Par ailleurs, ils donnent un ultimatum de 24 h au gouvernement. Passé ce délai, des journées mortes, des grèves sauvages, des manifestations publiques rentreront en jeu.
Les bureaux exécutifs invitent les travailleurs à se tenir pour arracher leur liberté de la tyrannie gouvernementale.