L’activiste ne laisse aucune place à l’ennui. L’actualité de son passeport français était encore brûlante lorsqu’il a commencé par envoyer des signaux à la classe politique béninoise. Vagues au départ, ses allusions à la présidentielle de 2026 deviennent de plus en plus précises et insistantes. Ses clins d’œil au parti Les Démocrates aussi.
Voir le visage granitique du leader panafricaniste se couvrir d’autant de tendresse quand il parle du parti politique de Yayi devrait être digne d’attention pour les architectes et les pourfendeurs du code électoral. Car il faudra désormais choisir : assouplir la loi et laisser entrer de jeunes loups agressifs dans la compétition… ou la garder telle pour un confort exclusif et lâche.
Tiburce