Près de deux cents jeunes éleveurs de Karimama et de Malanville sont désormais mieux outillés sur la transformation du lait de vache et les techniques de fourrage pour plus de rentabilité dans l’élevage des bovins. C’est à la faveur d’une séance de formation initié par l’association Kisal-Bénin avec le soutien financier de l’ambassade de France au Bénin.
En effet, selon le président national de l’association Kisal-Bénin, cette formation s’inscrit dans le cadre de la vision du gouvernement de faire de l’élevage, un pilier essentiel pour le développement et la cohésion sociale notamment la cohabitation pacifique entre éleveurs et agriculteurs à travers le projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants. « Notre objectif est d’accompagner le gouvernement béninois dans sa démarche visant à favoriser la sédentarisation des éleveurs » a-t-il fait savoir. Plus loin, Issaka Soumanou annonce que le projet connaîtra une extension au profit des jeunes éleveurs de la commune de Tanguiéta. L’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des éleveurs mais aussi à promouvoir la politique de développement durable. « Cette initiative représente un pas significatif vers le développement durable, la préservation de l’environnement et la promotion de la cohésion sociale » a précisé le président national de Kisal-Bénin. Et « Nous sommes convaincus que grâce à notre collaboration, nous pourrons apporter des solutions concrètes et durable pour améliorer les conditions de vie des éleveurs et contribuer au progrès de notre nation » a-t-il poursuivi.
Présent, le Maire de Malanville, Guidami Gado a exprimé sa gratitude à l’endroit des acteurs pour non seulement le choix porté sur sa commune mais également l’objectif du projet. « Aucun développement n’est possible sans la cohésion sociale et la sécurité. À Malanville, depuis mon arrivée en 2020, je me bats pour celà. […] C’est le lieu pour moi de vous inviter à associer les prochaines fois, les autres communautés à ces genres d’initiative car en le faisant, vous allez davantage renforcer la cohésion sociale » a souhaité Guidami Gado.
Il faut préciser que les jeunes éleveurs ont eu droit à des explications sur les fourrages de type panicum C1, pois d’angole et la luzerne. Les consultants n’ont pas manqué également d’exposer les techniques de production de ces types de fourrages, leurs avantages et les techniques de conservation. Pour finir, avec les femmes, il a été question des techniques de transformation des produits laitiers.
Anselme ORICHA