La répression violente d’une manifestation contre la MONUSCO mercredi 30 août à Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, continue de susciter l’indignation. L’opposant Moïse Katumbi a vivement condamné ce jeudi ces violences, qui auraient fait une quarantaine de morts parmi les manifestants dont un agent de l’ordre, selon un bilan encore provisoire.
« Je condamne fermement le massacre qui a eu lieu à Goma. Les victimes étaient non armées et cette répression sanglante constitue un crime grave contre l’humanité », a déclaré M. Katumbi dans un communiqué. « Les images insoutenables qui circulent prouvent que le droit fondamental à la vie a été bafoué », a-t-il ajouté.
Ce vendredi 01 Août , le Gouvernement congolais a affirmé que les adeptes de la secte mystico-religieuse dénommé « la Foi naturelle judaïque Messianique vers les Nations », dirigé par Bisimwa Ephrem, ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la PNC, entrainant une intervention des forces de l’ordre pour restaurer quiétude et sérénité.
A cette même occasion, le Gouvernement congolais dit soutenir les enquêtes qui doivent être ouverte par l’Auditorat militaire de garnison de Goma, pour que les responsabilités soient dégagées et que les coupables répondent de leurs actes devant la justice.
Journaliste/ Roger Kabengele en République démocratique du Congo (RDC)