En saison de pluies, circuler à Nima est un véritable calvaire. La cause ? L’état piteux des voies de cette localité du deuxième arrondissement de Parakou.
« Avec l’état des voies, ça nous cause de grand problème. On est obligé de faire avec, car personne ne nous écoute ». Ce témoignage est celui de Farrell, un menuisier habitant dans cette localité du deuxième arrondissement de Parakou. Cette situation ne crée pas seulement des désagréments aux populations elle affecte leur santé. « Pour vous dire la vérité, nous les populations de Nima, nous vivons cette situation très mal, car ça nous rend malades. D’abord, prenons le tronçon Papini pour le dernier pont qui mène à la profondeur de Nima, la voie est très dégradée pour passer ces difficiles. Il poursuit Après le pont qui mène vers l’hôtel le bijou pour aller au rond-point Papini, c’est très compliqué de passer », explique Rigobert, conducteur de taxi-moto et habitant du quartier.
Aussi poursuit-il, autrefois on pouvait passer facilement par la deuxième voie se trouvant après cet hôtel ; mais aujourd’hui, vous allez voir que ce sont les herbes qui ont divisé la voie en deux et c’est difficiles pour les piétons et les motocyclistes de passer ; pour les voitures n’en parlons même pas. Cette situation ne nous arrange pas. Un témoignage teinté de colère et de déception.
Les risques d’accidents sont très fréquents à Nima. Selon Florent, ces routes créent des accidents et c’est vraiment difficile pour les riverains de vivre dans ces conditions. Il appelle les autorités à trouver une solution à cette situation. « Nous voulons que cela change, lance le jeune homme avant d’ajouter qu’il faut que les autorités prennent cette situation au sérieux et qu’ils mettent enfin tout en œuvre pour que nous puissions voir un réel changement à Nima. Nous avons l’impression que Nima est un quartier délaissé ».
Sylvana Johnson (Stg)
