L’actualité au Niger a révélé toutes sortes de spécialistes de l’analyse géopolitique, des plus lucides aux plus exubérants. Entre la logorrhée chauvine des activistes panafricanistes et les conjectures de consultants sur les plateaux de télés françaises, pas facile de se faire sa religion.
Tant mieux si à l’issue de cette folle mêlée, les élites africaines au militantisme dévoyé et trop souvent manipulatrices peuvent admettre qu’aucun minerai brut n’est une richesse en soi. Il faut de la science pour lui donner de la valeur. Et ce serait encore mieux si les militants extrême-droitistes xénophobes français à l’intelligence obscurcie comprenaient enfin d’où leur vient une partie de leur électricité.
Tiburce