À l’occasion de la célébration de la 78e anniversaire de naissance, 46e anniversaire de décès d’Abdoulaye Issa et du premier anniversaire de la naissance de l’Association Abdoulaye Issa, la place Tapera de Parakou a accueilli la journée de réflexion et les festivités entrant dans le cadre de cette triple célébration. Au terme de la célébration, quelques membres de l’association parlent de l’homme.
Abdou Mélias Ibrahima, enseignants à la retraite et membre fondateur du FACEEN.
Pour honorer l’image d’Abdoulaye Issa, nous avons créé une association appelée Abdoulaye Issa, pour célébrer le premier anniversaire de cette association qui coïncide avec la naissance et la mort de ce dernier, nous voulons toujours maintenir la flamme allumée par Abdoulaye Issa et pouvoir toujours garder dans notre milieu puis dans l’image des enfants et des jeunes cet homme qui est pour nous un model, cet homme que nous voulons tous copier dans le cadre de la transformation de notre société de notre pays.
Nous avons regroupé les évènements, sa naissance, son décès et l’anniversaire de l’association.
Abdoulaye Issa est né le 16/05/1945 et il est décédé le 01/04/197.
Abdoulaye est un frère, un camarade de lutte et un ami. Un frère parce que nous sommes de la même génération, dans les années 58 nous sommes rentrés au collège ensemble puis il est devenu un ingénieur géologue, après, on s’est retrouvé sein du PRPB, il a été aussi un homme influent au PRPB, membre du bureau politique et membre de la communauté centrale et il est décédé un 16 janvier dans un accident».
Abdoulaye Soulé, Agronome à la retraite et membres de l’association Abdoulaye Issa.
« C’est un modèle, Abdoulaye Issa a été un modèle dans ce sens que durant notre jeunesse, on le suivait dans ses mouvements, dans ses Idéaux dont l’un des principaux consistait à se préoccuper de l’éducation des enfants de Parakou, de manière spécifique. Chaque fois qu’Abdoulaye Issa venait pendant les vacances, c’était pour s’intéresser à tous les enfants en âge d’aller à l’école et qui ne disposait pas du minimum pour s’inscrire, c’est-à-dire l’acte de naissance.
Alors du point de vue de cette initiative, c’est de prendre les contacts qu’il faut au niveau de l’administration pour l’établissement de l’acte de naissance de ces enfants en âge de scolarisation, de prendre contact avec les écoles de la place pour que ces enfants puissent être inscrits. À la fin de ces vacances, c’est de regrouper avant son départ ceux qui sont les plus avancées en âge pour leur confier des tâches par quartier, pour dire vous vous êtes responsabilisés pour cette liste d’enfants, veillez à ce qu’il soit effectivement inscrit dans telle où telle école et année prochaine, vous allez me rendre compte. Effectivement à son retour, il nous réunissait pour nous poser des questions comment est-ce que vous vous êtes débrouillés au cours de l’année scolaire ? quelle a été votre moyenne si vous dites je n’ai eu que 12 de moyenne il vous dira” non, non, tu peux faire plus” et son souci majeur était de former l’homme parce qu’il a mis l’homme au centre du développement Quel que soit ce que nous faisons l’homme est au centre du développement et c’est cette noble idée qui motive aujourd’hui notre présence ici à parakou pour pérenniser cette approche et attiré notre attention, maintenir le Cap et orienter nos actions nos efforts sur la promotion de l’homme. Renforcement de capacité de ressources humaines constitue un facteur clé de développement.
Au moment où la révolution est apparue, le pays était dans une situation où rare sont les cadres qui voulaient venir généralement au nord en particulier dans l’Atacora parce que pour y accéder ce n’était pas donné à tout le monde en terme d’infrastructures routières, c’était un calvaire pour aller dans le sud et fortuitement, il a été victime de son initiative puisque c’est là qu’il a été nommé préfet de cette province et ces efforts pour faire émerger cette promesse sont là aujourd’hui palpable même si tous les acquis n’ont pas été préservés, il a été un pionnié pour l’émergence de cette province qui aujourd’hui curieusement à travers un digne fils de cette province, il y a le président de cette association qui vient nous inciter à préserver ces acquis et en fait un modèle pour la jeunesse béninoise».
Célin Orou Dossoumon