Chômage, éducation mal en point, déficit criard des services sociaux de base, ce tableau commun aux pays du tiers-monde saute à l’oeil en Afrique. Un continent où l’agriculture absorbe plus de la moitié de la population. Pour une agriculture qui fait bénéficier des avantages aux acteurs qui l’animent, Fadel Aboubakar, ingénieur en génie civil fait une proposition. C’est à travers une publication dans laquelle le natif de Tchaourou expose les risques d’une imposition de filière agricole dans un état.
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Un pays en voie de développement ne saurait se permettre d’imposer une filière agricole à tous prix sans prendre la peine d’évaluer la rentabilité et les opportunités à l’échelle de son environnement.
Les défis auxquels sont confrontés la plupart des pays du continent ont souvent pour nom le chômage, l’absence de l’éducation, l’absence des infrastructures de base et les difficultés à couvrir tous les coins de nos territoires en infrastructures vitales pour nos populations.
Dans ce cadre opter pour une politique ferme et radicale d’imposition d’une filière agricole pour la grand masse c’est au premier plan technique prendre le risque de paupérisation des couches travailleuses et au deuxième plan celui du renforcement de l’insécurité et de la perte des moralités.
Je crois que tous les défis peuvent être relevés progressivement dans une approche participative et scientifique sans forger.
Fadel Aboubakar