Depuis quelques temps Reckyath Madougou et Frédéric Joël Aïvo vivent le mathyr dans leurs différentes cellules de détentions. Un situation déplorable pour laquelle le député du parti les Démocrates ne veut pas rester indifférent.
S’appuyant sur les conditions de détentions pas catholique, interdisant aux parents, aux avocats et aux proches de visiter les détenus politiques. Noureni Atchadé député et président du groupe parlementaire Les Démocrates à travers des questions d’actualités a interpellé le gouvernement sur le traitement de Reckyath Madougou et Frédéric Joël Aïvo.
Voici les 8 questions posées par le parlementaire.
1- Un détenu n’a-t-il pas droit de visite de ses parents et amis ?
2- Pour quelles raisons le Procureur spécial de la CRIET a-t-il refusé aux femmes députés du parti LES DÉMOCRATES, la visite à Mme Reckya MADOUGOU le 8 mars 2023, pourtant une journée internationale consacrée aux femmes ?
3- Qu’est-ce qui motive le délogement de toutes les autres femmes codétenues avec Mme Reckya MADOUGOU de la prison civile de Missérété ?
4- Depuis le 21 mars 2023, le régisseur de la prison civile d’Akpro-Missérété a interdit à l’avocat de Mme Réckya MADOUGOU de lui rendre visite. Quelles les raisons qui fondent cette interdiction ?
5- Pour quelles raisons le professeur Joël AIVO est-il privé de visite, ou doit recevoir depuis deux ans, son épouse et ses enfants accroché à une barre de la prison ?
6- Pourquoi malgré la décision 51/2023 du groupe de travail des experts de l’ONU sur la détention arbitraire, Mme Reckya MADOUGOU continue d’être gardée en prison ?
7- Que comptez vous faire pour rendre effective la libération de Mme Reckya MADOUGOU ?
8- Notre pays serait-il vraiment devenu un État voyou qui ne respecte pas les décisions de justice ?