Le 19 septembre dernier, plusieurs habitations y compris le palais du Chef traditionnel de Tanéka-Béri dans la commune de Copargo département de la Donga, ont été ravagées par le feu. Plus de six mois après, aucun message de compassion encore moins un soutien officiel de l’exécutif. Pourtant, ce même gouvernement n’a pas manqué de prendre des décisions au cours d’un conseil des ministres en faveur des habitants de la cité lacustre de Sô-Ava victimes du même sinistre.
« Prise en charge psychologique et mise à disposition de produits alimentaires et de matériaux de construction ». Voilà ce qu’a décidé faire le gouvernement Talon en soutien aux sinistrés d’un incendie survenu le 17 février dernier à Sô-Ava. Comme “du deux poids deux mesures”, le même sinistre avait frappé Tanéka-Béri la cité touristique de la Commune de Copargo dans la Donga au Nord du Bénin. C’est le silence radio. Mis à part une descente le 29 septembre du député Assan Séibou en soutien moral aux sinistrés, aucune institution ni service public n’a eu une pensée à ces vaillants travailleurs secoués par le feu.
En effet, dans la journée du 19 septembre dernier, les populations de Tanéka-Béri, précisément de Pandoulou ont été victimes d’un incendie dévastateur qui a tout consumé sur son passage. Des biens immobiliers, les vivres, les objets culturels et cultuels sont réduits en cendre sous les regards impuissants des sages, chefs de terre et têtes couronnées. Des dizaines d’habitations ont été totalement consumées et des ménages retrouvés sans abris. Selon les informations, comme c’est la période des travaux champêtres, tout le village était au champ. Alertés par d’immenses fumées, les habitants de Pandoulou depuis leur lieu d’activité, n’auront qu’à constater tout un village réduit en cendre.
Sans aucun soutien de l’exécutif, le quartier Pandoulou de localité de vaillants travailleurs, se reconstruit. A l’image de Sô-Ava, Tanéka-Béri mérite également la compassion et le soutien de la République dans cette pénible situation. C’est une injustice que doit corriger le gouvernement de la rupture. Et il n’est jamais tard de mieux faire. En ce moment où Pandoulou tente vaille que vaille de se reconstruire, aucune aide ne sera de trop, ni tardive.