La question qui scelle le sort des jeunes cybercriminels est : « Que fais-tu dans la vie ? ». Banale à priori, cette question suffirait à envoyer en taule la moitié de Cotonou.
Pas qu’ils soient tous suspects, ces Cotonois qui gagnent crânement leur pain à la sueur de leurs fronts sans pouvoir répondre d’une activité à intitulé précis. Autant « Je me gère » n’est pas une activité traçable, autant « Je me défends » ne nous dit pas de quoi ni comment on exerce cette « défense ». Ne parlons surtout pas du brumeux « Je suis dans mes djadjas » encore moins du très rassembleur « Ahoo, on est dedans avec eux ». Et puis… à qui la faute si ces filières demeurent les plus gros employeurs sous nos cieux ?
Tiburce