L’usage des feux de signalisation d’un moyen roulant reste la chose la moins maîtrisée au Bénin, principalement à Parakou. Ils sont nombreux ces usagers de la route à circuler sans la moindre maîtrise du langage de ces composantes. Considérée comme l’une des principales sources d’accident, cette utilisation inappropriée crève l’œil en circulation.
Comment devraient-ont utiliser ces accessoires ? Pour aborder le sujet, LeParakois a recueilli les explications d’un spécialiste des questions du code routier. Dans un entretien, Jonathan Gounou, moniteur dans une auto-école de la place, apporte plus d’explications.
D’après ce dernier, le véhicule compte généralement cinq feux, dont quatre obligatoires qu’il urge de connaître ainsi que leurs utilités « Si nous prenons l’avant d’un véhicule, il y a cinq feux.
Premièrement :
-les phares : D’une portée 100 m, ils doivent être utilisés dans des endroits sombres à moins qu’en circulation, il y a des personnes qui peuvent être perturbées par ces feux.
-Les feux de croisement : Ils sont utilisés en agglomération, lorsque l’on est derrière un véhicule en circulation.
-En dehors de ces deux-là, il y a les feux de changement de direction (clignotants), qui permettent de montrer la direction dans laquelle l’on veut se diriger.
-les feux de position qui permettent de signaler votre position ;
-Les feux antibrouillards (Dépend du véhicule).
À l’arrière, c’est pratiquement la même chose, juste qu’il y a le feu stop qui s’allume quand on freine, Le système d’éclairage des plaques d’immatriculation et les cataphotes qui s’allume une fois qu’on lance les phares sur une voiture ».
S’agissant de l’utilisation de ces feux, on constate qu’ils sont mal utilisés par certains usagers.
« En ville, le constat est que, plutôt que d’utiliser les feux croisement, les usagers utilisent les feux de route et, plus encore, on l’oriente vers le haut. L’autre cas, est que les conducteurs de taxi utilisent d’autres ampoules qui dépassent même les feux de route à la place des feux antibrouillards, alors que ces feux sont juste utilisés pour signaler sa position la nuit et en cas de brouillard ou de poussière. En ce qui concerne la couleur des phares, c’est normalement de couleur blanche, mais on voit d’autres utilisés du bleu par exemple où autres couleurs, ce qui dérange énormément », nous explique le moniteur.
Concernant les avertisseurs sonores ou lumineux (klaxons), il précise que « les avertisseurs sonores sont utilisés en journée uniquement en campagne, mais en ville, il est interdit sauf en cas de danger, mais pas pour se saluer ou pour autre fantaisie. Ça, c’est une pollution sonore et c’est ce qui est le cas malheureusement. La nuit, les avertisseurs sonores sont interdits n’importe où. On utilise plutôt les avertisseurs lumineux (jeu de phare) ».
Les accidents de la circulation deviennent de plus en plus récurrents de nos jours au Bénin. Il est donc important que chaque usager de la route prenne connaissance de ces informations, qu’elles soient minimes ou non.
Célin Orou Dossoumon