Ainsi le bus impliqué dans le funeste accident de Dassa avait été signalé en excès de vitesse dès le départ à la sortie de Parakou par les radars de la police et son chauffeur verbalisé. Information remontée par le compte rendu du dernier conseil des ministres.
Questions : à quoi a servi cette verbalisation si le chauffeur a pu, néanmoins, poursuivre sa folle cavalcade vers la mort avec tant de vies humaines sous le volant ? La police avait-elle, ce dimanche-là, les coudées franches et l’autorité nécessaire pour bloquer le cours des choses ? Enfin, les passagers auraient-ils fait front commun avec la police si celle-ci avait décidé d’une immobilisation durable du bus-cercueil à la sortie de Parakou ?
Tiburce